![]() |
Accueil | Technique | Liens | Actualités | Formation | Emploi | Forums | Base de données | ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Dossier | ![]() |
![]() |
cerig.efpg.inpg.fr |
![]() |
|
J.C.Sohm | Mise à jour : 04 décembre 2001 | ![]() |
---|
LA TYPOGRAPHIE du WEB Sommaire |
![]() |
![]() |
|||||
|
||||||
![]() |
![]() |
Résumé Les contraintes auxquelles est soumise la reproduction du texte sont très différentes lorsqu'on l'imprime ou lorsqu'on l'affiche sur l'écran du moniteur d'un ordinateur. Ce dernier présente en effet une résolution voisine de 72 dpi, très inférieure à celle d'un produit imprimé. La typographie de l'affiché est donc assez différente de celle de l'imprimé. Le web rajoute ses contraintes propres. D'abord, le débit d'Internet est faible, et il n'augmentera pas substantiellement avant plusieurs années. On ne télécharge donc pas les polices avec les pages web, et ces dernières sont affichées avec les polices résidant sur l'ordinateur de l'internaute. Ce dernier, de plus, est maître de la nature et de la taille de la police utilisée. Le HTML, enfin, ne permet pas de régler tous les paramètres qui gouvernent la typographie. En effet, le web étant un petit tuyau, le langage de description de page qu'il utilise -- le HTML -- a été conçu de manière à fournir des fichiers de taille aussi réduite que possible. Revers de la médaille : le HTML ne permet pas toutes les subtilités de typographie et de mise en page qu'offre un bon traitement de texte. Ainsi, on ne peut régler ni la graisse, ni le crénage, ni l'interlignage. De plus, on ne dispose que de 7 tailles de caractères. C'est le prix à payer pour que les pages web se téléchargent à une vitesse raisonnable. Les ordinateurs récents, qu'ils soient Mac ou PC, possèdent une dizaine de polices en commun. On dispose ainsi d'une police fantaisie (Comic Sans MS), des caractères grecs (Symbol), de diverses icônes (Webdings), et de la possibilité de varier un peu la typographie des pages web, sans transformer une partie du texte en image gif pour autant. Quels que soient les efforts de présentation consentis par le concepteur d'un site, l'affichage des pages correspondantes dépend de la plate-forme. Le Mac et le PC ne lissent pas les caractères de la même façon, ils ne les affichent pas avec la même taille, et ils ne reproduisent pas les couleurs de la même manière bien qu'ils soient équipés des mêmes moniteurs. Le système appelé "police dynamique" consiste à décharger partiellement une police avec la page web dans laquelle elle est utilisée. Malheureusement, les deux navigateurs n'utilisent pas le même procédé : le navigateur de Netscape possède en standard le module externe de Bitstream, et celui de Microsoft le système Weft. Il en résulte que les polices dynamiques ne sont pratiquement pas utilisées. Les feuilles de style sont la pierre philosophale de la typographie sur le web. Mais une malédiction fait que les éditeurs des navigateurs n'implémentent ces feuilles de style que de façon très partielle. Même la version 6 du navigateur de Netscape (disponible en français depuis novembre 2000) ne fait guère mieux que la version 5 de celui de Microsoft. De plus, tous les internautes ne sont pas équipés de la dernière version de leur navigateur favori, tant s'en faut. Le format PDF a été conçu pour favoriser l'échange de documents numérisés entre plates-formes. Il fait son chemin en PAO, où il se pose à la fois comme collaborateur et comme concurrent de PostScript. Sur le web, la tentative de remplacement des pages HTML par des pages PDF a échoué, si bien que PDF ne peut pas être utilisé pour résoudre le problème du téléchargement de la police avec la page. En définitive, PDF a trouvé sa niche sur le web dans les pages "printer friendly" destinées à l'impression. Le logiciel Flash répond à un réel besoin du web, pour lequel il n'existait pas de format pour l'image vectorielle. Pour l'instant, Flash est surtout utilisé pour créer du spectacle. A l'avenir, il trouvera son utilité dans l'image vectorielle fixe, et dans l'image vectorielle animée porteuse d'information. Flash permet de résoudre le problème du téléchargement des polices utilisées dans une page web, mais les inconvénients liés à cette solution font qu'elle n'est guère utilisée. En conclusion, la typographie des pages web en est à ses débuts. Pour l'instant, ses possibilités sont limitées, mais le développement des feuilles de style améliorera la situation. Le nombre de polices disponibles augmentera probablement au-delà de la dizaine actuelle, soit par développement du système des polices dynamiques, soit par installation avec le système d'exploitation. Le création de nouvelles polices destinées au web s'orientera vers une plus grande lisibilité à l'écran, et une plus grande fantaisie. |
![]() |
![]() |
Retour à la technique (Internet et le web) | |
![]() |
|
Accueil | Technique | Liens | Actualités | Formation | Emploi | Forums | Base de données | |
Copyright © CERIG/EFPG 1996-2000 | |
![]() |
![]() |