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Révision : 29 janvier 2002 | ![]() |
Le phénomène de la voltige | ||||||||||||||||||||||||||
Gustavo Barros, Jere Takala et Henna Sundqvist (étudiants EFPG) Ce texte a reçu le deuxième prix au Grand Prix des Couleurs 2001 |
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III - Étude rhéologique | |||
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Les forces engagées dans la zone de pincement provoquent une contrainte de cisaillement importante dans le film d'encre. Simultanément, ce dernier est soumis à une traction issue de la séparation des rouleaux. La réaction du film à la résultante de ces forces s'explique d'après son profil rhéologique. Plusieurs études [5, 11] ont montré l'importance du profil rhéologique, notamment de la caractéristique de viscoélasticité vis-à-vis de la manifestation du phénomène de voltige. Le rôle du tack a aussi été analysé. | |||
La viscoélasticité peut être décrite comme une combinaison des propriétés visqueuses et élastiques d'un matériau. Donc, lorsqu'une force lui est appliquée, il peut la dissiper en s'écoulant (caractère visqueux) ou l'emmagasiner en se déformant, pour plus tard la restituer en retournant à sa position initiale (caractère élastique). C'est le caractère élastique qui contribue à l'élongation des filaments d'encre à la sortie de la zone de pincement, et favorise donc la formation de gouttelettes [5]. Pour éviter la voltige, on doit donc minimiser le caractère élastique d'encre. Il faut aussi que le niveau de viscosité soit suffisamment élevé, même après l'application de contraintes successives (passage par la batterie d'encrage). | |||
Aucune définition exacte n'est universellement reconnue pour le tack, cependant l'industrie graphique associe le plus souvent la notion de tack à la force engendrée par le film d'encre lors de sa scission dans la zone de pincement, qui est en relation avec l'énergie de cohésion. Une corrélation entre l'augmentation de tack et diminution de voltige a été établie [11]. Pourtant, les changements dans le tack provoquent en général aussi des modifications dans la viscosité. Il est donc important d'avoir un tack stable vis-à-vis des conditions d'impression (température, vitesse) afin de minimiser la voltige. | |||
IV - Autres méthodes d'étude | |||
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En plus de mesurer les paramètres rhéologiques et le tack, il est intéressant de pouvoir quantifier la voltige pour permettre d'établir des corrélations entre les différentes causes. Trois méthodes d'acquisition sont couramment utilisées : la vidéo haute définition [6], la pesée en temps réel [5] et le dépôt sur une surface connue [8, 11]. Les deux premières méthodes permettent de faire des suivis en temps réel. | ![]() |
Avec la vidéo, on obtient des images de la sortie de la zone de pincement, tandis que pour effectuer une pesée on place une balance électronique dans la zone de voltige de façon à récupérer des gouttelettes. La troisième méthode consiste à recouvrir une partie de la zone de voltige avec un support de propriétés connues afin de récupérer un échantillon représentatif des gouttelettes générées. | |||
La vidéo permet surtout une analyse qualitative ; quant à la pesée en temps réel, elle permet un suivi continu de l'effet des paramètres à étudier. La méthode la plus répandue est le dépôt sur une surface connue, ses avantages étant le bas prix et la facilité d'utilisation, aussi bien que la possibilité de générer des échantillons qui peuvent être ultérieurement analysés. Par contre, les résultats sont très dépendants des propriétés, dimensions et positionnement de la surface d'acquisition. | |||
Avec ces méthodes, on peut quantifier la voltige par différents indicateurs : masse d'encre par unité de surface et de temps, analyse de fréquence d'apparition, localisation et distribution de la taille des gouttelettes. En utilisant ces résultats, on peut faire des corrélations avec des paramètres influençant l'apparition de voltige. | |||
V - Conclusion | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Comme indiqué ci-dessus, trois groupes principaux de paramètres influencent la voltige : la machine, le support et l'encre. En augmentant le lissé et l'absorptivité du support ou en diminuant la vitesse de la machine, on peut diminuer le degré de voltige [10]. Souvent, pourtant, il n'y a pas de possibilité ni de changer le support, ni de diminuer la vitesse de la machine du fait des contraintes économiques. Il faut donc agir sur la formulation de l'encre. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'augmentation de la charge pigmentaire associée à une augmentation de la taille et distribution des particules de pigment s'est montrée efficace dans la réduction de voltige [5,11]. Un bon moyen de contrôle du phénomène consiste à ajouter des charges ayant la capacité d'absorber l'huile, ce qui permet de réduire la fluidité de l'encre. Pour cela, on utilise souvent du talc ou de la silice [11]. Une autre conséquence est que les particules ajoutées permettent aux filaments de se rompre plus rapidement, avant qu'ils ne soient trop longs. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
On a montré également que l'utilisation des encres gélifiées, qui combinent un tack modéré avec une viscosité suffisamment élevée, diminue aussi la voltige [12]. En comparaison avec une encre offset classique contenant un épaississant, l'encre gélifiée provoque une voltige similaire, quand les valeurs de viscosité sont au même niveau. En plus d'une diminution de voltige, les encres gélifiées ont aussi des autres avantages économiques et qualitatifs. En conclusion, on peut dire qu'il faut optimiser les propriétés de l'encre aux contraintes de vitesse et de support utilisé pour minimiser la voltige et pour optimiser la qualité de l'imprimé. Les deux possibilités les plus connues sont l'ajout des charges et l'utilisation des encres gélifiées, afin d'obtenir un profil rhéologique optimal. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
VI - Bibliographie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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