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Vous êtes ici : Accueil > Technique > Mémoires > L'épreuvage sur écran ou softproofing | Révision : 07 Novembre 2006 |
L'épreuvage sur écran ou softproofing | |||||||||||
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Fabienne DUGAY et Jeanne PEYRON Élèves Ingénieurs 2e
année |
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Voir aussi | ||
L’épreuvage est une étape clé de la chaîne graphique. L’épreuve
est l’intermédiaire entre le client et l’imprimeur. Elle permet au client la
vérification de nombreux paramètres colorimétriques et structurels, comme la
mise en page, les polices, le contenu…
L’épreuve, destinée au client, est à différencier du Bon à Rouler, qui est signé
par le chef d’atelier lorsque l’imprimé correspond à l’épreuve (aussi appelée
Bon à Tirer ou BAT) validée par le client. Le Bon à Rouler contient, en outre,
la validité de l’imposition.
L’épreuve est souvent un frein à l’impression d’un document. Si le client ne se
déplace pas sur le lieu de l'impression, il faut deux envois de courrier avant
de pouvoir lancer l’impression. C'est pourquoi un système d’épreuvage à distance
est une véritable opportunité de gain de temps, et peut considérablement
diminuer les délais de fabrication.
Une bonne épreuve doit être le reflet le plus proche possible de l’épreuve imprimée. Pour cela, elle doit être contractuelle, reproductible par le système d’impression utilisé, fiable dans le temps et contrôlée (utilisation de gammes de contrôles). En outre, la rapidité d’épreuvage et le moindre coût sont appréciés.
Différents termes sont utilisés pour parler de l’épreuvage sur
écran.
Le terme anglais "soft proofing"
semble couramment utilisé, même en France, pour parler de l’épreuvage sur écran,
concernant le contenu et la colorimétrie.
Cependant, pour certains auteurs, le terme
"soft proofing" signifierait plutôt la vérification concernant le
contenu du document "basse résolution", alors que le terme
"online proof" semble utilisé pour
la vérification du contenu d’un document haute résolution, le terme
"contract monitor proofing"
quant à lui, concernerait aussi la colorimétrie.
Pour d’autres auteurs encore, le terme
"content soft proofing", caractérisant seulement le contenu, est à
différencier du "contract soft proofing",
qui lui, traite à la fois du contenu et de la colorimétrie.
Il existe aujourd’hui principalement trois types d’épreuvage, dont une brève description est donnée ci-dessous.
Ce procédé d’épreuvage est le plus ancien. Il a vu le jour en
1980, succédant à l’épreuvage directement sur presse de production, ou sur
presse miniature dédiée à l’épreuvage.
Les deux systèmes d’épreuvage analogique les plus répandus sont le Cromalin
(Dupont de Nemours) et le Matchprint (3M / Imation), cependant, d’autres
entreprises proposent des systèmes analogues, comme par exemple Agfa et Fuji.
Pour le procédé Cromalin par exemple, les films servant à insoler
les plaques offset sont utilisés pour insoler un papier sur lequel est présent
une couche colorée. Cette technique a l’avantage d’utiliser le tramage du
document final.
Ce type d’épreuvage, fort de ses longues années d’utilisation industrielle, et
malgré la différence entre les colorants et les encres utilisées en imprimerie,
donne de bons résultats, en terme de contrat pour l’impression.
Economiquement parlant, ce procédé a été plébiscité, lors de son avènement, car il était moins onéreux qu’une impression directe sur presse. De nos jours, avec l’apparition des deux autres types d’épreuvage décrits ci-dessous, l’épreuvage analogique est relativement coûteux.
L’épreuvage numérique a pris le pas sur l’épreuvage analogique depuis quelques années. Le critère économique en est la principale raison. En effet, l’investissement d’une machine d’épreuvage numérique est plus rentable qu’une analogique : le coût de la sortie d’un BAT numérique est beaucoup plus faible qu’un BAT analogique. De plus le passage au CTP, et donc la suppression de l’étape film incite à utiliser un BAT sans avoir à fabriquer des films. Il y a donc un gain de temps et d’argent.
On distingue deux technologies qui sont le ton continu et le
tramé.
L’épreuvage numérique à tons continus : on ne prend pas en compte la trame. Pour
mettre en évidence les écarts entre le BAT et l’imprimé final on utilise les
gammes de contrôle avec des mesures densitométriques. Il existe plusieurs
systèmes d’impression tels que le jet d’encre continu ou goutte à la demande, le
laser et la sublimation thermique.
L’épreuvage numérique tramé : la trame est simulée par le même RIP que celui
servant à sortir l’épreuve et à graver les plaques.
Les deux techniques doivent être capables de pouvoir simuler des supports d’impression différents, entre papier couché et papier journal. Le contrôle de l’encrage et de la balance des gris est effectué grâce à la gamme de contrôle par un système de calibration interne. Les valeurs mesurées sont rentrées directement dans la machine d’impression, ou dans le logiciel RIP, qui crée une nouvelle courbe d’encrage. Ce système est simple, rapide et permet d’avoir une qualité d’épreuvage constante.
Les différentes presses utilisées sont :
Il existe deux systèmes, la goutte à la demande (DOD)
et le jet continu (CIJ).
Les têtes d’impressions utilisent de l’encre liquide contenue dans un réservoir.
Pour le DOD la tête proprement dite est percée de fins canaux remplis d’encre,
et un système piézo-électrique ou de chauffage produit des variations de
pression qui expulsent des gouttelettes sur la feuille pour former des points.
Le CIJ est basé sur la génération d’un jet continu d’encre qui est dévié par un
champ électrique selon l’information du RIP. L’encre non utilisée est récupérée
dans un gouttière puis réinjectée.
Lors de l'impression, un laser dessine sur un tambour photosensible rotatif la page à imprimer, un dispositif électrique polarisant en fait une image latente. Sur ce tambour, le toner polarisé inversement vient alors se répartir, n'adhérant qu'aux zones marquées par le laser. Une feuille vierge, elle même chargée électriquement, est appliquée au tambour encré, récupérant le toner. La fixation de l'encre sur la feuille se fait ensuite par chauffage et compression de la feuille encrée dans un four thermique.
L’image est créée par un faisceau laser qui découpe des couches à partir de films colorés. Ces couches, une par couleur, sont ensuite collées en repérage par lamination. L’utilisation du laser permet un réalisme très proche de celui obtenu avec l’analogique, mais le coût du tirage reste élevé.
Le procédé consiste à chauffer brutalement un film translucide d’encre à l’état solide ; l’encre liquéfiée est alors projetée sur le papier. Ce phénomène crée des points à bords flous peu précis pour le texte.
Enfin depuis peu est apparu l’épreuvage sur écran, ou encore soft proofing.
Il consiste à faire valider une épreuve virtuelle à distance.
Pour la
validation colorimétrique par le client, il est nécessaire d’avoir un bon
calibrage des couleurs de l’écran du client. Ceci est la principal écueil de ce
système. Pourtant de nombreuses solutions sont actuellement développées par les
fournisseurs, comme par exemple
l’utilisation des profils ICC.
Le procédé d’épreuvage est simple. Le document à vérifier est envoyé par
l’imprimeur au client sous forme d’un fichier informatique. Le client inspecte
alors le document sur son écran et formule ses remarques, ou, le cas échéant,
signe le Bon à Tirer. Il est à noter que ce procédé est entièrement ‘virtuel’, à
aucun moment le document n’a été imprimé sur un support.
Malgré la simplicité apparente du procédé, l’épreuvage sur écran nécessite un matériel adapté.
Tous les systèmes actuellement commercialisés utilisent des écrans LCD (Liquid Cristal Display). Les écrans à cristaux liquides ont une meilleure luminosité que les écrans cathodiques, ce qui permet une meilleure précision des couleurs. De plus ils restent calibrés plus longtemps que les écrans cathodiques. Pour atteindre une stabilité colorimétrique, l’écran nécessite un temps de chauffe d’environ 30 min : il faut donc veiller à ne pas utiliser la mise en veille. Les écrans perdent de leur puissance lumineuse avec l’âge, au dessous d’un certain seuil de candelas par mètre carré il convient de les remplacer.
La transmission de l’épreuve au client peut se faire selon deux méthodes, soit par envoi d’un mail, soit par dépôt-consultation sur un serveur FTP propre au fournisseur de logiciel et sécurisé d’accès. Cette transmission nécessite pour l’imprimeur et le client une connexion internet haut-débit. Dans le cas de l’utilisation d’un serveur FTP, le document est chargé tout d’abord à faible résolution, puis lorsque le client navigue et zoome les informations supplémentaires sont chargées. Cela permet d’accélérer la consultation.
Un bon profil colorimétrique est le point clé d’une épreuve contractuelle sur écran. L’utilisation de profil ICC d’entrée et de sortie est intégrée aux solutions logicielles. Un profil ICC contient des informations colorimétriques sous formes de coordonnées colorimétriques (L*a*b*, RVB, CMJN). Le profil ICC fait le lien entre des coordonnées théoriques des couleurs que l'on souhaiterait atteindre et les coordonnées colorimétriques des couleurs effectivement atteintes par le périphérique. Des transformations sont effectuées afin de faire correspondre au mieux les gamuts de la presse et de l’écran. Lorsque l’on dispose du profil ICC de la presse, il est possible de simuler le rendu colorimétrique de la presse sur l’écran. Le but de cette étape est de réaliser un épreuvage contractuel.
La standardisation des conditions d’observation de l’écran est à prendre en compte pour le bon fonctionnement de l’épreuvage sur écran. En effet, selon l’environnement (luminosité, positionnement par rapport à la source de lumière, etc.) l’observateur ne distingue pas les mêmes couleurs. Les imprimeurs doivent s’assurer que leurs clients respectent certaines règles telles que :
Pour s’assurer que l’épreuve sur écran est représentative du tirage sur presse, l’utilisateur doit avoir une cabine équipée de lampe autour de l’écran pour l’isoler de toute perturbation extérieure.
Selon le SICOGIF (Syndicat national des industries de la communication graphique et de l’imprimerie française) une épreuve numérique contractuelle est la référence visuelle du rendu de l’impression d’un document, avant sa reproduction en X exemplaires sur un support papier, tout en respectant les données techniques de la profession.
Pour homologuer la validité de l’épreuve, différentes certifications existent. Elles certifient, selon le cas, une solution logicielle de gestion de la couleur, un système d’épreuvage ou bien une entreprise elle-même. Elles caractérisent la validité de l’épreuve en ce qui concerne la reproductibilité, la colorimétrie entre l’épreuve et l’impression réelle sur presse.
La certification la plus renommée est la certification SWOP (Specifications for Web Offset Publishing).
Il existe en Europe des certifications nationales, comme la certification SICOGIF en France, PPA au Royaume Uni, et Fogra en Allemagne. Une commission de normalisation de la communication graphique vient d’être créée en France au sein de l’AFNOR et à l’initiative du SICOGIF avec Monsieur Elie Khoury (fondateur d’Alwan Color Expertise) à la présidence. Elle a pour objectif la mise en place d’une norme relative aux contrôles et mesures pour l’impression et d'une norme pour la production d’épreuves numériques. Ces certifications devraient être rendues caduques par la norme ISO 12647-7 actuellement en préparation, concernant le contrôle des processus de confection de sélections couleurs tramées, d'épreuves et de tirages.
Le principal avantage de l’épreuvage sur écran est la réduction du délai de fabrication : le flux de donnés est considérablement accéléré. La transmission de l’épreuve est quasi-instantanée contrairement à l’épreuve papier qui nécessite plusieurs jours d’acheminement par la poste. De plus, l’imprimeur et les différents clients peuvent collaborer simultanément sur un même travail. Des annotations sont possibles sur le fichier. Tout ceci peut permettre d’effectuer des changements jusqu’à la dernière minute.
Un autre avantage non négligeable est la réduction des coûts à long terme. En effet, même si l’investissement de départ est lourd (solution logicielle, écran, cabine, calibration, etc.), les frais par la suite sont minimes (pas de frais postaux, pas de consommables, etc.). De plus, le gain de temps peut permettre un gain d’argent grâce à l’entrée sur de nouveaux marchés.
Les principales limites concernent le client. Il doit s’équiper de tout le matériel énoncé ci-dessus et doit être formé à son utilisation. De plus, il n’est pas toujours facile de lui faire prendre conscience de l’utilité de ce système par rapport à son investissement. Pour l’imprimeur également l’investissement de départ est important et peut constituer un frein à son adoption.
Une bonne gestion de la couleur est le point critique de ce système. Pour cela la calibration doit être parfaite et régulièrement contrôlée. Elle nécessite un appareil spécifique (spectrophotomètre avec sonde).
Pour l'analyse de la dynamique concurrentielle liée à cette technologie, un diagramme de Porter a été réalisé. Il présente au centre les technologies en concurrence actuellement, l’épreuvage analogique et numérique, et place en entrant potentiel, l’épreuvage sur écran. Ce choix est motivé par le fait que malgré le nombre de ses fournisseurs, l’épreuvage sur écran ne semble pas encore très couramment implanté dans la profession.
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Fig n°1 : Diagramme de Porter relatif à
la technologie d'épreuvage |
Toutes ces solutions logicielles sont certifiées SWOP.
Les utilisateurs peuvent annoter les pages et les images et zoomer pour avoir une meilleure résolution. Pour obtenir plus d’informations, vous pouvez consulter le site sur http://graphics.kodak.com/
Différents outils d’annotations sont disponibles. Tous les paramètres couleurs sont basés sur les donnés de l’administrateur ce qui rend l’application facile d’utilisation même pour les personnes ayant peu de connaissances du management de la couleur. Pour obtenir plus d’informations, vous pouvez consulter le site sur www.icscolor.com
Ce système peut travailler seul ou connecté à un RIP (RIP Dalim, Twist, Printempo, ou tout autre RIP moderne utilisant le même interpréteur Postscript). L’imposition est basée sur le format JDF. L’utilisateur peut visualiser et modifier le schéma d’imposition. Après approbation, les fichiers sont immédiatement prêts pour la gravure de la plaque. Pour obtenir plus d’informations, vous pouvez consulter le site sur www.dalim.com
ORIS Soft Proof utilise Adobe Acrobat pour visualiser, annoter,
signer numériquement les fichiers PDF/X générés par ORIS sur des écrans
qualifiés. L’épreuve écran du PDF/X peut être visualisée par n’importe-qui
utilisant Adobe Acrobat (Professional ou Standard). Les outils puissants de
mesures et d’annotations d’Acrobat peuvent être utilisés n’importe quand pour
bénéficier des commentaires de l’utilisateur, et une signature légale peut être
attachée au fichier.
Le plugin ORIS a une autre fonction très importante : l’épreuve papier à la
demande. Même lorsque des validations écrans sont utilisées, n’importe-quel
utilisateur peut demander l’équivalent papier de la version en cours quand il le
désire, avec une qualité contractuelle, en utilisant l’ORIS Digital Proofing
System. Pour obtenir plus d’informations, vous pouvez consulter le site sur
www.oris-cgs.com
Grâce à la réalisation d'une matrice de SWOT, il est possible d'évaluer les spécificités du marché de l'épreuvage sur écran : ses forces, ses faiblesses mais aussi les opportunités et les menaces.
Forces | Opportunités |
Développement des échanges par Internet |
Echange plus rapide entre client et imprimeur Diminution du stockage des épreuves Coût moindre à long terme |
Faiblesses | Menaces |
Problème de gestion de la couleur Calibration nécessaire chez l’imprimeur et surtout le client Investissement pour le client Rempart psychologique (taille réelle du document, toucher, etc.) Réorganisation du travail |
Validité contractuelle du fichier en cas de litiges Problème de sécurité, de confidentialité pendant les transferts par Internet L’épreuve numérique s’améliore en qualité et coût |
Tous les éléments développés dans ce document conduisent à proposer plusieurs scénarios servant à illustrer et pondérer les évolutions des parts de marché de l'épreuvage sur écran.
L’épreuvage sur écran nécessite un investissement important pour
l’imprimeur et le client concernant les solutions logicielles et la calibration.
Il permet de réduire les délais de fabrication : les clients réguliers et
importants adoptent ce système d’épreuvage (probabilité 0.9). Il est aussi
utilisé pour ouvrir les marchés à l’étranger, en effet grâce à ce système la
distance n’a plus d’importance (délais, prix du transport)
Les plus petits clients ne voient pas l’intérêt d’un tel système et ne veulent
pas investir (probabilité 0.8). De plus ils préfèrent avoir une version papier
qui leur parait plus proche de la réalité.
Les grosses imprimeries ont donc en parallèle les deux systèmes d’épreuvage (sur
écran et numérique) (probabilité 0.7) alors que les plus petites conservent le
seul épreuvage numérique (probabilité 1).
Ce scénario semble le plus probable (probabilité globale 0.85). En effet les
deux types d’épreuvage sont faciles à avoir en parallèle, l’imprimeur étant
notamment habitué à travailler de façon personnalisée. Il s’adapte à chaque
client.
Les clients sont de plus en plus exigeants sur les délais de
fabrication, ils veulent également avoir la possibilité de modifier leurs
données jusqu’au dernier moment (probabilité 0.9). Les créateurs de logiciels d’épreuvage
par écran se mettent d’accord sur une normalisation internationale respectée par
tous : la gestion de la couleur devient simple (probabilité 0.2)
Les clients des premiers imprimeurs utilisant ce système étant très satisfaits,
cela pousse les concurrents à l’adopter pour rester dans la course (probabilité
0.6).
L’investissement des clients et imprimeurs est très vite rentabilisé par le gain
de temps et de consommables (probabilité 0.9).
Ce scénario semble peu réaliste dans la mesure où les fournisseurs de systèmes
d’épreuvage sont peu enclins à harmoniser leurs solutions (probabilité globale
0.65)
Le client n’accepte pas de valider sur écran, il veut un tirage
papier et il ne croit pas en la validité juridique du fichier numérique en cas
de litige (probabilité 0.5). Il n’y a toujours pas de normalisation commune : le
client doit donc avoir deux systèmes différents s’il fait appel à deux
imprimeurs différents (probabilité 0.8). Les investissements sont donc énormes
pour le client. Le client trouve ce système trop complexe avec notamment
différents formats de fichiers. L’imprimeur n’est pas prêt à restructurer le
fonctionnement de son entreprise (probabilité 0.5). Les presses numériques ont
gagné en qualité et en rapidité (probabilité 0.9).
Ce scénario est possible (probabilité globale 0.68). En effet ,l’épreuvage par
écran existe depuis déjà des années et n’arrive pas à s’imposer chez les
imprimeurs.
Au cours des deux dernières années, les améliorations des systèmes d'épreuvage sur écran ont ouvert la voie vers l'élimination progressive de l'épreuve traditionnelle, source de coût important pour les imprimeurs. Pourtant bien que largement développé par les fournisseurs proposant un nombre important de solutions logicielles, l’épreuvage sur écran ne semble pas encore avoir conquis l'ensemble des imprimeurs.
Il ne s'agit probablement que d'une
question de temps, le temps que s'efface des barrières psychologiques.
En effet, l’épreuvage sur écran induit une nouvelle fois encore la suppression d'une
étape "papier". Ainsi, tous les enjeux actuels autour de l'épreuvage sur
écran se retrouvent résumer par ces questions : Les habitudes de travail
prendront-elles le pas sur l'évolution des techniques et rendront-elles caduques
l'idée que "le fichier est l'épreuve"
ou bien, cette industrie, l'imprimerie, qui a su migrer avec succès du film au
CTP saura-t-elle franchir la dernière étape suppression de l'épreuve physique
pour que son flux de travail soit entièrement numérique ?
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