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Vous êtes ici : Accueil > Technique > Mémoires > Les bioraffineries : opportunités papetières ? | Révision : 11 avril 2008 |
Les bioraffineries : opportunités papetières ? | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Clémentine BOEHRER et Caroline LOCRE Élèves ingénieurs 2e
Année
Avertissement |
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L’objectif de la veille est d’anticiper
l’évolution d’une technologie et son impact, ici le développement des
bioraffineries : comment l’industrie papetière pourrait-elle tirer profit de la production de biocarburants ?
L’analyse porte principalement sur l’interaction entre
l’industrie papetière et l’industrie des biocarburants. Y sont ajoutés, si
nécessaire, les compléments concernant d’autres domaines liés à ces industries.
Il faut qualifier ce lien entre les deux industries et déterminer son importance pour
fonder
une étude stratégique.
L’idée de produire des biocarburants, et plus particulièrement de l’éthanol, à partir de la biomasse remonte aux années 80 et s’est réellement développée à partir des années 90. Les biocarburants produits sont de première génération, c'est-à-dire fabriqués principalement à partir de maïs, de betterave et de canne à sucre. Les biocarburants de seconde génération sont quant à eux fabriqués à partir du bois, mais les procédés sont encore au stade expérimental et ne seront pas rentables avant plusieurs années.
La bioraffinerie dans une perspective papetière consiste à valoriser les sous-produits qui ne sont pas utilisés dans la pâte à
papier : par exemple, extraire les hémicelluloses avant la fabrication de la pâte
kraft pour ensuite les transformer en éthanol, ou encore gazéifier la liqueur
noire pour produire du méthanol/DME (diméthyl éther), qui sont également des
biocarburants.
Dans un premier temps, l’état actuel des technologies de
bio-raffinage utilisées par l’industrie papetière est présenté afin d’acquérir le maximum
d’informations pour entre autres, juger au mieux de la faisabilité à plus ou
moins court terme des projets de développement et de recherche. Puis, le marché des biocarburants
fait l'objet d'une étude, point de départ de
la troisième partie développant l’analyse prospective de cette technologie.
Transformer une usine de pâte kraft en bioraffinerie aurait pour but d’exploiter toute la biomasse entrante dans l’usine [Figure 1], et non plus seulement la partie servant à faire la pâte, comme le montre le schéma suivant.
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Figure 1 - Exploitation de la biomasse. Source : AXEGARD P. 1st International Biorefinery Workshop |
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Ainsi voit-on qu’il est tout à fait possible d’extraire de la
biomasse bon nombre de composés sans pour autant compromettre la fabrication de
la pâte : l’écorce, les hémicelluloses et la lignine sont sources de produits
chimiques et de carburants et ne sont pas inclus dans la pâte.
Certaines techniques d’extraction ont déjà été mises en place, notamment pour la
récupération des produits chimiques. D’autres techniques, comme l’extraction de
biocarburants à partir de la liqueur noire, en sont encore au stade expérimental.
Les produits les plus intéressants à récupérer sont l’essence de
térébenthine [Figure 2] qui provient des terpènes contenus dans le bois et le tall oil,
c’est-à-dire les acides résiniques, acides gras et alcools gras du bois [Figure
3].
L’essence de térébenthine est utilisée dans les colles ou encore comme solvant,
tandis que les acides résiniques sont employés dans les colles à bois ou comme
additifs dans les peintures et vernis. Les acides gras quant à eux sont inclus
dans
la fabrication des
savons et détergents.
Ces produits proviennent de la “chimie verte” et sont de plus en plus
prisés, contrairement aux produits issus de l’industrie pétrolière. Il est donc
particulièrement intéressant pour les usines de pâte de les récupérer puis de les revendre.
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Figure 2 - Extraction de l'essence de
térébenthine Source : EFPG |
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Figure 3 - Extraction des tall oil Source : AXEGARD P. 1st International Biorefinery Workshop |
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Les techniques d’extraction ne requièrent que des modifications mineures dans une usine de pâte et sont par conséquent faciles à mettre en œuvre. En effet, il n’existe pas de facteur technique limitant leur développement, seule la politique d’investissement de l’usine détermine l’installation de tels dispositifs. Considérant la possibilité de récupérer 3 à 4 litres de térébenthine et 15 à 50 kg d’acides résiniques par tonne de pâte produite, la production de 1500 tonnes de pâte chaque jour ainsi que les prix des produits ̶ 0.396 $/L pour l’essence de térébenthine et 100 $/t pour le tall oil ̶ , il est évident qu’une usine a beaucoup à gagner en extrayant ces composés si elle choisit de faire de tels investissements.
La société Chemrec est spécialisée dans le traitement de la liqueur noire. Son site Web fournit des informations techniques sur le procédé BLGMF (black liquor gasification with methanol/DME production as motor fuel for automotive uses) [Figure 4]. Ce procédé est actuellement testé à l’usine Chemrec DP-1 située à Piteå (Suède) depuis 2005.
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Figure 4 - Procédé BLGMF (black liquor
gasification automotive fuels) Source : Chemrec |
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À l'instar des techniques d’extraction des composés chimiques, le procédé BLGMF n'exige aucune modification importante sur le système de traitement de la liqueur noire : il est nécessaire d’installer un gazéifieur afin de pouvoir extraire les gaz destinés à être transformés, et tout le reste du traitement est réalisé sur un système installé à part. Les gaz sont épurés, puis le méthanol synthétisé à partir de ces gaz. D’après Chemrec, l’efficacité de production est de 65 à 75%. Elle est définie de la façon suivante :
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Aujourd’hui, les pays leaders dans le domaine de la production de bioéthanols sont le Brésil et les États-Unis avec respectivement 15 978 et 16 118 millions de litres fabriqués en 2005. Ces deux pays fournissent près de 70% de la production mondiale soit 45 927 millions de litres en 2005. La France, quant à elle, est le 5ème pays producteur de bioéthanol avec une part de marché d’environ 2% en 2005.
Le marché des biocarburants se caractérise avant tout par les acteurs situés en amont et en aval de la bioraffinerie. La production de biocarburants dépend des ressources disponibles en énergie (électricité et vapeur) et en matières premières fournies par l'agriculture et la sylviculture. Les autres acteurs situés en amont ̶ fournisseurs de produits chimiques et de matériels industriels ̶ n’interviennent que ponctuellement et ne sont pas à l’heure actuelle des freins potentiels au développement de cette technologie.
Actuellement, les biocarburants de première génération peuvent
être fabriqués à partir de tant de ressources végétales différentes que chaque pays
producteur a su trouver une matière première suffisamment abondante sur son sol
pour développer cette production sans se limiter : canne à sucre et soja pour le
Brésil, maïs, soja et colza pour les États-Unis, betterave à sucre et colza pour la France,
colza pour l’Allemagne, canne à sucre pour l’Inde, palmier à huile pour la Malaisie et l’Indonésie.
Bien que les ressources ne soient pas limitées aujourd’hui, la vigilance
s'impose. En effet, la demande de biocarburants est en hausse constante et ces
végétaux ont un cycle de vie trop long pour la satisfaire dans quelques années.
De plus, il faut mettre en place une politique internationale afin d'éviter la
pénurie de végétaux qui serait préjudiciable au marché des biocarburants.
Sumatra et Bornéo par exemple sont aujourd'hui affectées par une déforestation
majeure liée à la culture massive des palmiers à huile : une situation très
préoccupante pour les conditions de vie des habitants de ces régions comme pour
l’équilibre écologique, qui alerte sur l’instabilité à long terme de l’accès à
ces végétaux pour la production de biocarburants de première génération.
Il ne faut cependant pas penser que l’état actuel des mmillions de tonnes de
bois sec par an et que cette production additionnée à la biomasse issue de
l’agriculture disponible donnerait plus d'un milliard de tonnes de
biomasse destinée à la conversion en éthanol. Selon cette estimation, les
États-Unis pourraient satisfaire un tiers en 2004
de leurs besoins en carburants à partir de cette technologie voire la totalité
d’ici 2050.
Ainsi, l’étude des marchés agricoles et sylvicoles nous permet-elle d’estimer
que tous les acteurs en amont de cette technologie ne devraient pas vraiment
limiter son développement.
En aval de la production de biocarburants, il y a les consommateurs. Les demandes en carburants sont telles que l’on estime l’offre toujours inférieure à la demande. La partie aval influe donc peu sur le développement si ce n’est par le fait que les biocarburants produits doivent répondre à un cahier des charges imposé par les moyens de consommation de carburants. Ainsi le pouvoir des clients est-il très faible d’autant plus que les produits de remplacement sont limités, l’énergie étant aujourd’hui une ressource rare.
Le diagramme de Porter met en lumière les paramètres qui commandent la concurrence sur le marché des biocarburants de deuxième génération. Il nous permet de mettre en regard la veille technologique et la veille environnementale et de synthétiser l’environnement concurrentiel.
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Figure 5 - Diagramme de Porter sur le marché des biocarburants | ||
Le fait que les bioraffineries puissent être une opportunité papetière, intervient bien dans ce diagramme. En effet, le procédé BLMF (cf. 1.3) est un entrant potentiel sur le marché de la production de biocarburants de deuxième génération. Cette représentation met également en avant l’existence de substituts de biocarburants de deuxième génération. Il est donc impératif de s’informer précisément sur l’état actuel de développement de ces substituts. On ne s’intéressera pas au pétrole puisque c’est la source d’énergie que substituent les biocarburants. Les autres sources d’énergie sont le GPL (gaz de pétrole liquéfié), l’hydrogène, le solaire, l’éolien et l’électricité. Le GPL et l’électricité sont aujourd’hui les substituts les plus utilisés car la technologie de transformation de ces énergies est bien dominée. En ce qui concerne les énergies éolienne et solaire, leur utilisation se développe mais assez lentement en tant que carburant. Il en va de même pour l’hydrogène dont l’utilisation et la production sont technologiquement difficiles.
Engagé en 2004, le projet
RENEW, renewable fuels
for advanced powertrains, est un projet européen d'une durée
de 4 ans, ayant pour
but le développement des carburants BTL, biomass to liquid, et intégrant entre
autres l’étude de la production de méthanol/DME à partir de liqueur noire dans
l’usine de pâte de Mörrum (Suède). Cette partie du projet est menée par la société Chemrec.
Ses objectifs sont les suivants :
Forces | Faiblesses |
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Opportunités | Menaces |
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Les papetiers devraient continuer à développer leurs technologies de production de biocarburants et de produits chimiques à partir des résidus de la cuisson chimique de pâtes à papier, afin de pouvoir les intégrer directement à leurs usines de pâtes. Cela leur permettrait de valoriser des produits de la cuisson kraft jusqu'à présent inutiles voire coûteux puisque les usines doivent payer pour les évacuer. Ainsi, les producteurs de pâtes à papier obtiendraient-ils une nouvelle source de profits, ce qui leur permettrait de parer à la baisse des prix de la pâte.
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Figure 6 - Prix de la pâte à papier de
1975 à 2003 (kraft de résineux) Source : AXEGARD P. 1st International Biorefinery Workshop |
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Pour les besoins de l'étude de veille, nous formulons l'hypothèse de l'épuisement des réserves terrestres de pétrole d'ici 50 ans. À cette échéance, la consommation et la demande toujours grandissantes de produits pétroliers seront venues à bout de nos ressources. L’utilisation d’autres sources d’énergie permettront de nous transporter. Les biocarburants se partageront le marché des carburants avec l'électricité, l’hydrogène, le GPL (gaz de pétrole liquéfié) et l'énergie solaire.
Les recherches débutées dans les années 90 concernant les véhicules électriques permettent de considérer l’électricité comme un acteur considérable du marché des carburants. En effet, grâce à l'amélioration constante de l’autonomie, du temps de recharge et du poids des batteries, les voitures électriques n’ont cessé de se développer. Cependant, le prix de l’électricité, tout aussi attractif que celui des biocarburants, explique que l’utilisation de l’électricité comme carburant soit sur le déclin.
L’hydrogène, développé dès 2000, représentera une part de marché pouvant concurrencer de plus en plus la part de marché des biocarburants. À la différence de l’électricité, le procédé d’extraction et de pyrolyse de la roche in situ, puis de pompage des hydrocarbures ainsi libérés (hydrogène), a fait l’objet de recherches financées par les grandes société pétrolières, ce qui a permis de développer plus rapidement le procédé de production de ce carburant et d’assurer un développement en partenariat avec des constructeurs automobiles.
Il faut également souligner que lors de ces 50 années, l’éventualité d’utiliser un pétrole de synthèse a été étudiée : une voie non fructueuse puisqu’il s’est avéré que la liquéfaction du charbon par combustion anaérobie sous atmosphère d’hydrogène est totalement incompatible avec les pressions environnementales. En effet, la combustion des hydrocarbures obtenus est une source de gaz à effet de serre et les procédés d’extraction minière du charbon polluent énormément les eaux.
Enfin, l’énergie solaire, déjà utilisée, est toujours en cours de développement. En effet, depuis les années 2000, ce type de véhicules fonctionne bien mais les problèmes liés à l’ensoleillement ne permettent pas de développer cette technologie dans beaucoup de pays. C'est pourquoi l’énergie solaire en tant que carburant ne représente pas grand-chose. Il faut noter que les recherches faites depuis une cinquantaine d’années concernant les voitures hydrides (énergies solaire et éolienne) dont le développement est limité pour les mêmes raisons que celles énoncées précédemment.
Probabilité que ce scénario se réalise : 80%.
Les évolutions des autres types de carburants ont une forte probabilité
puisqu’elles se basent sur des estimations croisées d’experts. La probabilité
fixée n’est que de 80% car il existe toujours une grande incertitude et les
estimations ont été faites par des organismes différents.
La production de biocarburants à partir de biomasse pose certains
problèmes. En effet, cette même biomasse est utilisée dans d’autres domaines.
Par exemple, la canne à sucre peut être employée à la fois pour produire du
bioéthanol et bien sûr pour fabriquer du sucre. Conséquence, le prix du sucre a
doublé au cours des 18 derniers mois.
Il n’est donc pas irréaliste de penser que la même chose puisse se produire pour
le bois dans les prochaines années. Une augmentation radicale du prix du bois
aurait bien sûr des conséquences énormes sur l’industrie papetière. Les fabricants
de pâte seraient les premiers touchés : pour maintenir leurs profits,
ils devraient absolument produire des biocarburants. La pâte deviendrait un
produit secondaire de l’usine et, en tant que tel, son prix augmenterait
drastiquement. Ceci bien sûr se répercuterait sur le prix du papier : achetant leur pâte plus cher,
les papetiers vendraient leur production à un prix plus élevé afin de eux aussi leurs profits.
Probabilité que ce scénario se réalise : 50%.
Ce scénario catastrophe pour l’industrie papetière est probable car il s’est
déjà produit pour l’industrie sucrière. Cependant nous estimons que les
ressources en bois seront peut-être suffisantes pour que les deux industries
persistent.
À la question, "bioraffineries, une opportunité papetière ?", cette étude de veille apporte un début de réponse.
L’état de l’art établit des éléments encourageant la diversification des usines papetières dans la valorisation des sous-produits de cuisson en produits énergétiques et chimiques. En effet, cette technologie de conversion demande simplement un investissement financier puisque le procédé n’est pas limité par des paramètres technologiques.
L’étude du marché des biocarburants de deuxième génération montre l’opportunité certaine qu’aurait l’industrie papetière à développer le procédé BLGMF. En effet, le marché des biocarburants est encore suffisamment jeune pour que les produits de ce procédé occupent une part de marché et les substituts sont encore limités par leur technologie de production et/ ou d’utilisation.
L’analyse prospective laisse également penser que les biocarburants de deuxième génération occuperont une place de plus en plus importante dans la consommation de carburants. Une évolution bien sûr liée à une pénurie en ressources pétrolières et à une nécessité écologique. Tout laisse penser que ces deux facteurs risquent de s'accroître avec le temps mais les autres substituts pourraient concurrencer les biocarburants.
Ainsi, la conversion selon le procédé BLGMF est à encourager mais en gardant à l’esprit qu’elle pourrait être bénéfique seulement pour une période transitoire entre la consommation de produits pétroliers et l’utilisation desdites énergies nouvelles.
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BELLIN Isabelle | Un bilan environnemental mitigé pour les biocarburants. | Les Échos, 04 octobre 2006, p.27 | ||
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